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Dos voûtés, épaules affaissées, membres figés, silhouettes intemporelles. Dans ces corps décharnés, faire apparaître le contour musculaire, en deviner l'ossature pour mieux affirmer le corps et l'utiliser comme réceptacle de l'esprit.

 

Insister sur la force du geste et de l'esprit par l'attitude et l'expression, aboutir à cette "Immobilité Nomade", pour mieux fixer, retenir ou renouveler, vider, épurer jusqu'à en dégager l'essentiel : des personnages dépouillés, réduits à leur plus simple expression, illustrant le fait qu'ils sont éprouvés avant d'être pensés.

 

A travers ces visages multiples, figures hantées ou masques ultimes, chacun a une signification profonde, une résonance particulière : restituer la représentation de l'Homme dans sa gravité.

 

... Des personnages filiformes, réduits à leur plus simple expression, témoins de la fragilité de l'existence ...

 

On pourrait croire ces personnages encore animés, vivants, et finalement déjà pétrifiés, cristallisés, stoppés dans leur élan, comme ensevelis par la matière, presque une évocation de Pompéi.

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Décrire la matière comme un paysage qui ne correspond à aucun territoire répertorié, et qui n'est rien de plus qu'une carte imaginaire du corps.

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